Le 20 mai 2025, notre ambassadrice passionnée et alpiniste de Victoriaville Marie-Pier Desharnais est entrée dans l’histoire en devenant la première Québécoise – et l’une des très rares femmes au monde – à atteindre les 8 586 m du Kangchenjunga, troisième plus haut sommet de la planète, à la frontière indo-népalaise.
Ce géant himalayen n’a rien d’un sommet de parade : couloirs d’avalanches instables, météo imprévisible et taux de mortalité environ deux fois supérieur à celui de l’Everest en font l’un des plus redoutés. Pour Marie-Pier, c’est cette montagne sans concession, qui l’a poussée à se dépasser, comme elle l’a partagé sur son compte Instagram : « Kangchenjunga m’a confrontée à moi-même comme aucune autre montagne jusqu’ici. Elle a tout pris de moi »
Nous sommes plus que fiers de la voir repousser ses limites avec une telle détermination.
Plusieurs jours de lutte pour cinq minutes au sommet
Arrivée au camp de base le 30 avril, l’équipe – trois alpinistes et trois Sherpas – doit renoncer à une première tentative, après qu’un guide eut été victime d’un malaise à 7 600 m. Dix jours plus tard, une étroite fenêtre météo permet de relancer l’ascension.
Marie-Pier décrit sur son compte Instagram un « summit push long, soutenu, incessant », avec une section rocheuse« brutale » au-delà de 8 300 m. Le froid était tel qu’elle n’est restée « qu’à peine cinq minutes » au sommet avant de redescendre.
Un choc en altitude
À quelques mètres du sommet, elle croise le corps sans vie de Margareta Morin, une alpiniste française rencontrée au camp quelques jours plus tôt.
« Je me suis mise à pleurer […] Ce n’était pas la première fois que je voyais un décès en montagne, mais cette fois, je la connaissais. Ça m’a vraiment touchée. » — Journal de Montréal, 1er juin 2025
Elles avaient partagé des moments simples, tentes côte à côte. En reconnaissant son sac à dos, Marie-Pier dit avoir « senti la mortalité » et poursuivi l’ascension « tourmentée ». Un rappel poignant de la fragilité humaine à 8 000 mètres.
L’énergie comme souffle de lucidité
Le Kangchenjunga n’a pas seulement mis à l’épreuve son corps. Il a sondé sa résilience la plus intime. L’ascension fut rude, marquée par l’imprévisible et l’inacceptable. Tout, à un moment ou un autre, aurait pu briser son élan.
Mais Marie-Pier Desharnais n’a pas cédé. « Je ne renoncerai pas à la passion qui m’a sauvée la vie », confie-t-elle au Journal de Montréal, rappelant aussi qu’elle avait déjà traversé l’inimaginable : le tsunami de 2004. À 8 500 m comme au cœur d’une catastrophe naturelle, elle continue de puiser dans cette force forgée par l’épreuve.
Elle précise : « La ligne est brouillée entre détermination et entêtement. Je ne souffre pas de la fièvre du sommet et j’ai rebroussé chemin à plusieurs reprises. » — Journal de Montréal, 1er juin 2025
Mais cette fois, ce fut différent : « Je n’ai pas eu la sensation que plus rien ne dépendait de moi, comme au K2. Mon sentiment était que je devais tout sortir de moi et que mon énergie allait faire la différence. »— Journal de Montréal, 1er juin 2025
Et après?
Malgré une perte temporaire de sensibilité dans huit de ses orteils, Marie-Pier Desharnais ne compte pas ralentir. À son retour à Katmandou, elle a confirmé son intention de respecter ses engagements en Bolivie, où elle accompagnera un groupe en haute altitude dès le mois de juin.
« Je vais sauver mes orteils, qui sont rouge vin et non noirs, mais j’ai eu une bonne frousse. Quand je suis nu-pieds, je n’ai pas d’équilibre. Avec des trempettes et de la physio, les nerfs vont se reconnecter. Je vais porter des chaussettes chauffantes et faire de l’hydrothérapie », a-t-elle confié au Journal de Montréal.
Même marquée par l’épreuve, elle reste fidèle à sa mission : partager la montagne avec d’autres, un pas, un sommet, une histoire à la fois.
Quand une femme atteint 8 586 mètres avec nos vêtements sur le dos… disons qu’on ressent un petit vertige de fierté. 💚 Félicitations Marie-Pier pour cette ascension incroyable. Merci de nous avoir choisis pour t’accompagner dans cette aventure hors du commun – et surtout, de nous inspirer à repousser les limites, toujours un peu plus haut, un peu plus loin.
Apprenez-en plus sur Marie-Pier Desharnais en visitant sa page d'ambassadrice.
🏔️ Le savais-tu ?
📍 8 586 m : Le Kangchenjunga est le 3e plus haut sommet du monde
🎒 Moins de 500 personnes l’ont atteint, dont moins de 30 femmes
🍁 Marie-Pier Desharnais est l’une des rares Canadiennes – et la toute première Québécoise – à atteindre le sommet
👣 Peu de trafic alpin : moins de 50 personnes par an tentent le sommet
📸 Moins médiatisé que l’Everest, il reste l’un des sommets les plus redoutés par les alpinistes expérimentés
🌫️ Météo imprévisible : les tempêtes peuvent durer plusieurs jours sans avertissement
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